Égalité Femmes-Hommes

Égalité Femmes-Hommes

L’égalité entre les femmes et les hommes est une des valeurs que soutient la municipalité et de nombreuses actions sont entreprises.

Pour commencer, lors de recrutement, le genre n’est pas un critère et donc une femme peut être retenue pour tout poste si elle en a la compétence. A titre d’exemple, la direction générale des services est assurée par une femme, les services techniques ont été plusieurs années sous la responsabilité d’une femme.

Parmi les autres actions déjà réalisées, le choix de femmes célèbres est favorisé pour désigner les nouvelles voies de façon à viser une répartition équilibrée entre femmes et hommes célèbres. Les publications communales évoquent, le plus souvent possible, des actions ou dispositif en faveur des femmes ou de l’égalité femmes-hommes : en janvier 2016 le premier « Tout s’explique » , rubrique de fond de l’InfoMag, était consacré à l’égalité Femmes – Hommes. Autre exemple, des informations et des actions sont mises en place pour les maladies touchant femmes et hommes (Octobre rose, Mars bleu, November…)…

En 2022, pour donner un nouvel élan, vos élus ont décidé de commémorer la journée des droits des femmes : le 8 mars, en dressant le portrait de 8 femmes aux destins divers.

En 2023, nous recevons ZRANN Fatma,  pour une projection de son court-métrage « Poussière » suivi d’un débat. ZRANN Fatma est photographe et s’intéresse aux questions identitaires et migratoires.

Pour continuer à œuvrer dans ce domaine, un groupe de travail de 6 personnes a été constitué où la parité est évidemment de mise : 3 hommes et 3 femmes.

Ciné-Débat du samedi 25 mars 2023 "Poussière" de ZRANN Fatma

Samedi 25 mars 2023, la commission « Égalité entre les femmes et les hommes » a organisé un ciné-débat au cours duquel a été reçue la réalisatrice ZRANN Fatma.

La diffusion de son court-métrage « Poussière » a remporté un vif succès auprès des Marollais présents.
S’ensuivit un débat d’une grande qualité.

Tout vient d’une rencontre de ZRANN Fatma que monsieur PREUD’HOMME a faite lors des « Rencontres d’automne », organisées par le Club Audiovisuel du Bouchet (http://cabdubouchet.free.fr/) basé près de Marolles-en-Hurepoix à Vert-le-Petit. Ces rencontres sont l’occasion de présenter des films sans la pression des concours. C’est donc différent du festival Le Francilien, autre « production » émanant des membres de ce club, et que nous recevons dans notre commune depuis plusieurs années.

Le film présenté est puissant par le sujet exposé mais aussi par sa réalisation : d’une esthétique à la fois sobre et élégante, sans parole, mais qui s’appuie sur une bande son tout à fait adaptée, et cette sobriété nous laisse reconstruire l’histoire; nous pourrions presque dire le « fait divers » que racontent les images. La candeur et la douceur des dessins d’enfants font face à la violence du fait que l’on découvre par les textes (extraits anonymisés de main courante ou dépôt de plainte). C’est un parti pris de réalisation tout à fait habile, là où d’autres auraient « trop » décrit par le menu ce qui s’est passé, la réalisatrice a fait un choix tout à fait original.

Les thèmes évoqués lors du débat ont bien sûr été les violences faites aux femmes, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Le film a également été évoqué d’un point de vue plus technique : pourquoi ce choix d’images (on ne voit que des dessins, du texte), pourquoi ce son, pourquoi « peu » de son ( il n’y a ni narration, ni prise de son directe). Compte-tenu des sujets d’intérêt de la réalisatrice, le débat s’est orienté aussi sur des questions identitaires et migratoires.


Exposition du 8 au 25 mars 2022 sur le parvis de la mairie

Elles sont : vétérinaire, aidante, hôtesse de caisse, écrivaine publique, esthéticienne… mais pas que ! À l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, et pendant tout le mois de mars, découvrez ces femmes et leurs vies extraordinaires sur le parvis de la mairie.


8 FEMMES, 8 MAROLLAISES, 1000 VIES

le point de vue de la photographe : Julie Mitchell

Assistante lumière : Kika Sacré

« J’ai cherché à comprendre la personnalité de ces femmes, leurs motivations, leurs passions pour dresser un portrait qui leur ressemble.
Je me suis rendue chez elles ou sur leur lieu de travail et nous avons construit les images dans ces décors, en utilisant parfois les objets qui s’y trouvaient comme accessoires.
J’ai voulu que les photos soient gaies, lumineuses et pleines de vie, à l’image de ces femmes. »


Virginie LIGNELET

Virginie est âgée de 43 ans,  maman de 3 enfants de 11 /13/et 18 ans.

C’est une  sportive qui aime se lancer des défis.

Elle a toujours vécu dans la région et demeure à Marolles-en-Hurepoix depuis 14 ans.

Elle a enseigné au collège de Marolles  dans la classe ULIS , dispositif dédié à l’accueil d’un petit groupe d’enfants ayant des troubles d’apprentissage.

Depuis 2 ans elle est enseignante référente sur 10 communes voisines, et coordonne la scolarité d’environ 220 enfants en situation de handicap, de la maternelle jusqu’au BTS.

A un moment de leur vie, Virginie et son mari ont eu la même envie de s’investir pour les autres et notamment envers les enfants, la famille et la vie sociale.

Virginie a commencé par former aux gestes de premiers secoures des collégiens.

Son mari a été le premier à franchir le pas pour devenir Sapeur-Pompier volontaire et un an plus tard, Virginie l’a rejoint au Centre d’intervention et de Secours de Marolles.

Cet engagement lui apporte énormément de satisfaction ; elle a également présidé l’amicale des Sapeurs-Pompiers durant 3 années.

Elle apprécie que le SDIS* promeuve depuis plusieurs années la présence des femmes, et sur le terrain et dans la caserne, les hommes et femmes sont sur un pied d’égalité : en intervention, les femmes ont les mêmes missions que les hommes.

Dans sa vie personnelle, les tâches sont partagées avec son mari, et ce partage est une des valeurs transmises à leurs enfants.

Virginie regrette qu’on ne parle de la parité femme-homme qu’une seule journée dans l’année, que l’égalité des salaires soit toujours si peu respectée et que certaines fonctions restent encore réservées aux hommes.

La femme qui l’a inspirée est sa grand-mère maternelle qui, pour son époque, était très indépendante, fonceuse et pleine d’humour.

Un conseil de femme : Ne pas se laisser envahir par son rôle de maman et prendre soin de soi.

 

*SDIS = Service Départemental d’Incendie et de Secours


Virginie ROUSSEAU

Virginie est originaire de Marolles et est très attachée à sa commune. Elle est mariée et maman de 2 enfants. Les animaux de compagnie font partie de son équilibre.

Virginie est bienveillante et elle veut donner aux autres ce qu’elle a reçu de sa famille, notamment ses parents qui l’on toujours aidée et soutenue.

Très jeune, elle avait la volonté de devenir esthéticienne cette passion lui permettant de s’occuper des autres.

Son métier a évolué, passant du paraître à un métier de bien-être avec l’ajout des soins du corps, les massages…

Virginie est une artiste, elle exprime sa créativité notamment lors de manifestations locales en maquillant les enfants.

Dans son métier, elle a dû s’imposer comme cheffe d’entreprise forte et déterminée, prouver sa légitimité, casser les codes associés à son métier souvent catalogué superficiel.

Elle estime que l’égalité entre femmes et hommes passe par le respect de chacun sans considération de genre. Il ne faut pas non plus juger trop rapidement les autres.

Le quotidien entre famille et travail l’oblige souvent à gérer 2 journées en une. Maintenant que ses enfants sont plus grands, la situation s’améliore.

Ses passions sont nombreuses : art, nature, animaux, jeux télévisés de culture générale auxquels elle a participé.

Elle est engagée dans la vie de la commune : elle active Vice-Présidente de l’Association des commerçants de Marolles.

Simone VEIL représente un modèle qui a su s’imposer dans une société conformiste et masculine.

Un conseil : Etre soi-même et avoir confiance en soi


Catherine ESNARD

Je suis arrivée à Marolles à l’âge de 12 ans et demi, en août 1975 plus précisément. Moi qui arrivais de la proche banlieue parisienne, Bagnolet (Seine-Saint-Denis), j’ai eu le plaisir de découvrir les joies de la campagne. Eh oui, pour moi, Marolles pouvait s’apparenter à la campagne même si ce n’était pas la campagne morvandelle de mes grands-parents.
J’y ai grandi, j’y suis devenue adulte. Dans les années 1990, j’ai quitté Marolles pour aller habiter à Épinay sur Orge.

Mais c’est bien à Marolles que je suis revenue en 1999.

Je suis partie en Allemagne d’octobre 1985 à juin 1986. C’est à ce moment que j’ai eu envie de consolider mes liens avec ce pays. Je dois même avouer que, si j’y avais trouvé un travail, je serais restée en Allemagne.

À mon retour en juin 1986 (avec mon permis de conduire obtenu là-bas), j’ai, un jour, trouvé un sondage dans la boîte aux lettres de mes parents. Que disait ce sondage? Seriez-vous d’accord pour que Marolles soit jumelée avec une ville étrangère? Si oui, quel pays. Ni une ni deux, je réponds. Oui et avec une ville allemande.
C’est ainsi qu’a débuté mon aventure dans le jumelage. Une année plus tard, j’ai été conviée à la première assemblée générale visant à créer le jumelage. Et voilà je me suis retrouvée élue. J’étais à l’époque la plus jeune. Ma tâche : trouver une ville jumelle allemande pour Marolles. En 1990, Danièle Alexis a demandé à l’un de ses amis allemands s’il ne connaissait pas une petite ville allemande désireuse de nouer des liens avec Marolles. Et voilà, comment est né notre jumelage avec Coppenbrügge. Mes amis du jumelage me taquinent souvent en me disant « le jumelage avec Coppenbrügge c’est le bébé de Catherine ». Eh bien oui. Je suis fière et heureuse de faire partie de cette aventure.
Marolles est ma ville. Et, en tant que telle, lorsque la municipalité fait appel à des bénévoles, dans la mesure du possible, je me porte volontaire.
Pour parler de moi, je n’ai pas une mais des passions : lecture, écriture, photographie, musique, chant, course à pied, randonnée…

Dans mon parcours professionnel, je ne me suis jamais aussi bien sentie que lorsque je pouvais enchaîner des tâches variées allant de la traduction à l’administration des ventes/gestion de projets en passant par des tâches extra-comptables, informatiques, organisationnelles, marketing. Et, c’est grâce à ce parcours que j’ai rebondi après mon changement de cap (forcé) en juin 2019. Du salariat je me suis lancée dans la création d’entreprise. Aujourd’hui je propose des prestations multiples ayant toutefois toutes un point commun : l’utilisation des langues et l’écriture. Je traduis de l’allemand et de l’anglais vers le français. Je suis également écrivain public et assistante administration des ventes.

Des femmes qui l’ont inspiré : Simone Veil et France Gall.

Mon conseil de femme : entreprendre et oser.


Aline MOYRAND

85 ans, est toujours en forme et très dynamique.

Veuve de longue date, elle a un fils et trois petits fils. Originaire de Pau, elle est venue vivre à Paris à 16 ans, embauchée au service d’un couple de parisiens ayant sa résidence secondaire à Pau. Elle les suit à Paris à l’âge de 16 ans pour faire le ménage, le repassage, la couture…. Son arrivée à la capitale est un excellent souvenir.

Toujours à Paris, à 20 ans elle rencontre son futur mari provincial comme elle. Il venait de Dordogne pour travailler à la SNCF. Aline a alors 22 ans lorsqu’elle se marie.

Ils sont arrivés en 1964 à Marolles et elle y vit toujours, le décès de son mari ayant remis en cause son départ en province lors de sa retraite.

A Marolles, Aline a travaillé pour différentes familles locales.

Pour elle, par le passé, les femmes étaient rabaissées et cantonnées à certaines tâches. La recherche d’égalité est un mieux mais elle n’en a pas souffert : c’était une autre époque….

Complexée et gênée par sa taille, elle s’est souvent mise à l’écart compte tenu des difficultés matérielles pour la vie quotidienne. Mais elle s’est adaptée :

  • Pas de vêtements à sa taille ? Elle est devenue une couturière hors pair !
  • Pas de voiture ? Aline devient une vraie battante à vélo !

Aline est animée d’une exceptionnelle force intérieure, c’est une battante, aimant la vie.

Aline pratique toujours la gym 2 fois par semaine avec la MJC et elle est toujours sur son fidèle vélo pour tout déplacement dans la commune. Avec la couture, le jardinage l’occupe beaucoup, c’est l’un de ses passe-temps favoris.

C’est une mémoire de la vie locale marollaise.


Dominique LONGUET

Dominique a choisi de quitter Paris pour Marolles en 1986. Elle est maman de 3 enfants et mamie de 3 petits enfants. À l’époque, elle a fait le choix de mettre temporairement sa vie professionnelle entre parenthèses pour s’occuper de ses enfants. Plus tard elle exercera dans l’éducation nationale au sein d’un centre d’orientation.

Dominique s’est aussi largement investie dans la vie locale :

Elle a participé à la création d’une bibliothèque à l’école primaire et a accompagné les prêts de livres et la lecture durant le temps calme du midi.

C’est une femme très engagée : elle a été présidente de la MJC pendant 9 ans, présidente de la FCPE et conseillère municipale.

Concilier la vie de mère et ses engagements a souvent été une course contre le temps. Pour les activités en soirée, son mari prenait le relais après sa journée de travail.

Elle apprécie la démarche du 8 mars qui apporte une pierre à l’édifice. Elle relativise la situation des femmes en France par rapport à d’autres pays dans lesquels leur contexte sociétal est dramatique.

Elle constate que l’égalité femme/homme progresse, mais pour aller plus vite et plus loin, le renforcement de la mixité dans les formations serait bienvenu. Tout le monde doit pouvoir exercer une activité sans considération de genre.

L’écart salarial est aussi un élément qui doit évoluer.

Elle admire Simone VEIL et son parcours : cette femme s’est battue pour le droit à l’avortement face à une assemblée nationale principalement masculine.

Dominique a 2 passions :

  • La musique, passion de longue date qu’elle partage avec son mari. Il y a 20 ans, elle a contribué à la création de la chorale Contrepoint (disparue au bout de 10 ans faute de chef de chœur). Elle chante dans plusieurs chorales pour varier les registres.
  • La création d’objets décoratifs qu’elle réalise dans son atelier-garage, objets quelle propose à la vente dans des salons et expositions.

Ses conseils de femme : Être soi-même, croire en soi et surtout OSER


Natacha GUERIT

Natacha habite Marolles depuis 2010. Elle est mère de deux enfants (20 et 18 ans).

Elle donne des cours particuliers de soutien en français, anglais, allemand et espagnol aux collégiens et lycéens. Ces langues étrangères ont été apprises durant son cursus scolaire littéraire et parfaites à l’institut Goethe de Bâle en Suisse et à l’Ecole de langue de l’Université Autonome de Barcelone.

Elle intervient à Marolles et les communes environnantes auprès d’un public varié : des jeunes et des adultes rencontrant des difficultés.

Son travail est sa motivation, elle y trouve épanouissement et reconnaissance. La formation de ses élèves est gratifiante car elle leur permet de reprendre confiance et de s’épanouir dans leur futur. Elle est heureuse de recevoir des nouvelles de ses anciens élèves.

Depuis 3 ans, elle s’est investie au niveau du CEI (centre d’échanges internationaux). Elle reçoit des enfants étrangers italiens, indiens, qui souhaitent perfectionner leur pratique du français, et donne des cours spécifiques au lycée de Brétigny sur Orge auprès de jeunes de 16 à 20 ans.

Natacha apprécie la démarche du 8 mars et estime que la recherche d’égalité doit permettre aux femmes d’obtenir plus de liberté, de confiance. C’est un combat dans le temps.

Cette égalité progresse aussi grâce aux jeunes générations.

Natacha reste une passionnée de voyages, qui permettent de comparer les modes de vies et fonctionnements de nos sociétés. Elle aime les musiques tant classiques que contemporaines. Lorsqu’elle a la temps, elle pratique la course à pied…

Elle s’intéresse à toutes les femmes engagées, qu’elles soient connues ou non : chaque parole est importante.

Un conseil de femme : PERSÉVÉRER, CROIRE EN SOI et NE RIEN LÂCHER.


Christine LAMOUR

Dès l’âge de 4 ans, j’ai voulu être vétérinaire.

Christine est une femme de conviction et de passion, vétérinaire à Marolles depuis plus de 20 ans !

Amoureuse des animaux, avec un faible manifeste et assumé pour les chats, Christine a voulu être vétérinaire dès l’âge de 4 ans ; une vocation peut-être inspirée par la série Daktari dont le personnage central était un lion, ou encore par la rencontre avec une femme d’exception, devenue vétérinaire en 1954, époque où il était rare de voir une femme dans ce métier.

La réussite au concours de l’école vétérinaire de Nantes en 1984 est le plus beau moment de sa vie après la naissance de sa fille, elle s’en souvient comme si c’était hier : son amie lui annonce l’heureux résultat par téléphone, mais ça ne lui suffit pas ; elle retourne donc à son école vétérinaire de Nantes pour lire de ses propres yeux son nom sur la feuille et ainsi construire un souvenir impérissable.

Après son travail de vétérinaire, lorsqu’elle quitte le cabinet, sa journée n’est pas finie : entourée de ses 5 chats et de son chien, une deuxième journée commence.

Christine est une femme de passions dans lesquelles on trouve bien sur les animaux, les chats dont elle dit qu’elle aime tout en eux, « c’est magnifique un chat ! ». Elle aime aussi le tennis et les choses simples de la vie comme une balade dans la nature avec son chien. Elle admire Simone Veil, pour son formidable engagement et son parcours incroyable.

Parmi ses films fétiches, on trouve des films où la femme a un rôle important : « Autant en emporte le vent », notamment pour le rôle de garce de Scarlett O’Hara.

Elle est pour toute actions en faveur des femmes . Elle est consternée par certaines réactions sexistes à l’Assemblée nationale, là où l’exemplarité devrait être la règle. On entend de bien beaux discours sur le sujet par les responsables politiques mais il en ressort finalement assez peu d’action. A cet égard, elle apprécie le coup de projecteur de cette journée du 8 mars. Mais elle ne voudrait pas non plus qu’on aille trop loin : par exemple lors de recrutement, la compétence doit rester prioritaire au genre ! Peut-être devons-nous voir la discrimination positive pour les femmes comme un mal nécessaire et qu’un jour, peut-être, ce ne sera plus un sujet. Pour sa part, elle a commencé à exercer dans un cabinet d’hommes dans lequel son activité et son salaire n’étaient dus qu’à ses compétences.

Elle sait que si des avancées ont eu lieu, il reste des problèmes : sexisme, différence de salaire, représentativité plus faible dans les postes à responsabilité, violences : elle se souvient d’un acte dans un train où personne n’a bougé, et à l’école, victime d’un geste déplacé commis par un garçon, elle a réglé ce différend à sa manière ce qui lui a valu une punition. Le proviseur a minoré le geste sexiste et a préféré punir la victime…

Enfin, se souvenant des pseudo conseils d’orientation entendus pendant sa scolarité, elle conseille : ne vous interdisez rien, rien n’est impossible aux femmes.


Cynthia RENARD

Âgée de 31 ans, Cynthia est maman d’une petite fille de 4 ans et enceinte d’un garçon.

Elle est hôtesse de caisse, et animée par la volonté de répondre au mieux aux clients, de limiter leurs attentes et de garder un lien humain en échangeant le plus souvent avec eux.

Selon elle, au travail l’égalité femmes-hommes tend à se réaliser ; on voit de plus en plus d’hommes exerçant ce métier.
Elle estime que par le passé, la société était trop organisée et stéréotypée en fonction du genre ; cette situation s’améliore mais pas assez rapidement. Il faut tendre vers une meilleure répartition des tâches : la femme peut s’occuper de bricolage et l’homme de l’entretien du foyer et des enfants.
Elle est très motivée et passionnée par la condition animale. Plus jeune, elle aurait souhaité travailler dans ce domaine. Elle a des animaux chez elle et souhaite s’investir davantage dans la protection animale.

Parmi les personnes qu’elle admire, Cynthia cite Simone VEIL et sa lutte pour le droit à l’avortement.

Son conseil de femme : NE PAS S’OUBLIER